Cette année encore, nous faisons face à un contexte très préoccupant en raison de la sécheresse des sols. En effet, les nappes phréatiques étaient déjà en déficit à la fin de l’été 2022. Cet hiver n’a pas non plus été très pluvieux, ce qui entraîne une sécheresse d’autant plus marquée cet été.
Quel est l’impact de la sécheresse sur nos parcours de golf ?
Malgré la possibilité d’arroser les greens (sous autorisations législatives), le premier problème que nous pouvons constater est l’esthétisme général du parcours. De plus, le terrain est fragilisé, il faut donc en prendre encore plus soin.
Le manque d’eau entraîne des travaux importants tels que le décompactage, le sablage, le regarnissage ou encore la fertilisation à l’automne. Nous devons trouver des graminées plus adaptées et résistantes au manque d’eau. Cela a également un effet inévitable sur votre jeu.
Quels sont les bons gestes que vous pouvez adopter ?
Nous ne le répéterons jamais assez : il est primordial que vous preniez soin du terrain sur lequel vous jouez. En moyenne, un joueur est responsable de 9 impacts par partie ! Si on estime une fréquentation moyenne de 60 joueurs par jour, cela fait un total de 540 impacts par jour (soit 30 par green), ce qui revient à 16 000 par mois (900 par green). Et ne parlons pas du nombre d’impacts en une année ! Un sol abîmé peut mettre plusieurs semaines/mois à s’en remettre, il est donc nécessaire d’en prendre soin.
Au-delà des gestes, il nous semble important que vous puissiez changer votre regard vis-à-vis des questions environnementales. Le golf et l’environnement sont indissociables. La nature est une composante essentielle de notre sport. Il est donc primordial de modérer ses attentes concernant les parcours et en particulier d’accepter la saisonnalité du parcours.