L’interview d’Audrey Bohin

Comment t’appelles-tu et quel âge as-tu ? 

Je m’appelle Audrey Bohin, j’ai 32 ans.

 

Quel est ton parcours professionnel ?

A la base, je ne suis pas du tout du métier, je ne fais pas du tout partie du monde du golf. J’ai connu le monde du golf quand j’étais petite car mon père jouait, j’ai même été à l’école de golf de mes 6 ans à mes 12 ans mais je ne m’étais jamais intéressée au golf. J’ai un brevet d’esthéticienne, ce qui n’a rien à voir avec le monde du golf ! J’ai donc commencé par être esthéticienne, plus particulièrement dans les parfumeries. J’ai travaillé dans un spa jusqu’au jour où j’ai décidé d’arrêter pour raison médicale. J’ai alors cherché vers où me tourner et j’ai postulé à tout hasard en tant que chargée d’accueil à Villennes et ça a matché. Tout de suite, on m’a proposé de remplacer la directrice adjointe qui était en congé maternité. Suite à ça, sachant qu’elle revenait et que j’avais les mêmes fonctions qu’elle, on m’a promu à Guerville en tant que responsable accueil et après je suis arrivée au siège en tant qu’assistante des services généraux. Aujourd’hui, ça fait 5 ans que je travaille pour Bluegreen.

 

Quelles sont tes missions aujourd’hui ? 

Mes tâches sont assez diverses, on peut avoir la gestion de la flotte automobile pour les trois sociétés golfiques du groupe Duval (Bluegreen, UGolf et le LeClub Golf), on va avoir tout ce qui est la gestion du parc engin, la gestion de tout ce qui est globalement roulant avec une personne dessus sauf les voiturettes. J’accompagne pas mal les collaborateurs s’ils ont un besoin particulier ou une question sur un investissement.

 

Quels sont les aspects de ton métier que tu apprécies le plus ? 

Le contact que j’ai avec les collaborateurs. J’échange avec les directeurs ou les greenkeepers constamment. L’avantage que nous avons dans ce service, c’est qu’on bouge beaucoup, on va les voir, on va voir comment sont les structures parce qu’on fait des audits de golf et ça, c’est plutôt agréable.

 

Quelle est ta vision du golf aujourd’hui et quelles sont les perspectives d’avenir dans les missions qui te sont attribuées ?

Je pense que lorsqu’on va passer au zéro produits phytosanitaires, fin 2025, ça va changer énormément de chose. Il va falloir que les clients s’y habituent. En tant que consommatrice, je pense qu’il faut penser au bien de la planète. Le golf a un bel avenir, par contre il y a pas mal de choses à entreprendre dans la partie technique. Le Groupe Duval nous aide énormément sur la gestion de l’eau, le fonctionnement des végétaux ou encore nos émissions de CO2… Des études sont menées par des collaborateurs sur les sites. Notre groupe est également en lien direct avec la Fédération Française de Golf sur ces sujets. Beaucoup de choses vont, à l’avenir, changer. Le golf est en pleine évolution. Il faut que tout le monde comprenne que c’est un sport ouvert à tous ! Quand tu en parles à l’extérieur, il y a encore beaucoup de personnes qui pensent que le golf est réservé à une minorité de personnes, ce n’est pas du tout le cas, tout le monde peut aller jouer !

 

Quel est le trou ou ton endroit préféré dans un des golfs dans lequel tu as pu aller ? 

J’en aurais 2 ! Il y en a un que j’affectionne particulièrement qui est le golf de Pléneuf-Val-André. Je trouve qu’il a ce côté nature super agréable surtout au trou n°11. Celui que je préfère, c’est celui où j’ai commencé à jouer, c’est le golf de Saint-Quentin-en-Yvelines où j’ai passé une bonne partie de mon enfance !

 

Quel est ton moment le plus marquant depuis que tu es arrivé chez Bluegreen ? 

Ce qui est marquant, c’est la complicité qu’il peut avoir entre les collaborateurs sur les golfs et maintenant au siège. C’est vraiment ce côté familial qui n’existe pas ailleurs que j’apprécie beaucoup.

 

Quel est ton moment le plus drôle ?

Alors le plus marrant, c’est quand j’étais à Villennes ! On a organisé un évènement inter pour  le 14 juillet. Dans l’organisation j’étais le passe-partout qui allait d’un stand de practice à l’autre. Avant que le feu d’artifice ne commence, les collaborateurs devaient jongler et envoyer des balles lumineuses au practice. Juste avant que le feu d’artifice, on m’appelle et on me dit « Audrey on a plus de balles ! » j’ai donc dû courir (là où il y avait le feu d’artifice), après les balles qu’ils m’envoyaient alors qu’il y avait le feu d’artifice à côté ! A ne pas reproduire !

 

Si tu devais parler du golf à un inconnu dans la rue, qu’est-ce que tu lui dirais ? 

Venez essayer, vous serez épaté ! Vous ne vous en rendez pas compte, mais vous vous évaderez dans la nature et vous verrez les bien faits que ça procure.

 

As-tu une devise ? 

Dans ma vie personnelle, c’est « Carpe Diem », « qui vivra verra » et dans le milieu professionnel c’est « donne ce que tu as et tu verras où ça te mène ».

 

Si ton swing pouvait parler, quel genre de conseil penses-tu qu’il te donnerait pour améliorer ton jeu ?

Recommence tout à zéro déjà, car j’ai tout perdu ! Et décontracte-toi, tu es trop tendue !

 

Si tu pouvais ajouter une règle absurde au golf, qu’elle serait-elle ? 

Arrêter les hors limites ou avoir le droit de parler et de bouger sur un parcours quand il le faut parce que tu en as qui ne parle pas du tout !